Constancy of the “macabre constant”
Constance de la "constante macabre"
Résumé
Schools and universities in most countries have long been plagued by a relatively high failure rate. Many educationalists believe learning difficulties can be remedied by providing extra pedagogical care to the students in need, but although this solution may work for individual students, decades of remediation have only marginally improved the global success rate: it seems the high failure rate resists pedagogical improvements. In this text, we argue that it is largely a mechanical product of evaluation itself, a process which educationalist André Antibi had named the “macabre constant” (2003). We explore the semiotic, anthropological and social factors creating this process and offer a more efficient evaluation setup for primary and secondary schools and higher education.
Les écoles et les universités dans la plupart des pays se caractérisent par un taux d’échec relativement élevé. Les didacticiens et les pédagogues considèrent généralement que les difficultés d’apprentissage peuvent être résolues grâce à un travail pédagogique supplémentaire apporté aux élèves qui en ont besoin. Mais bien que cela puisse être le cas au niveau individuel, des décennies de remédiation n’ont amélioré le taux de réussite que marginalement: il semble qu’il résiste aux améliorations pédagogiques mises en oeuvre. Dans ce texte, nous avançons qu’il est en fait le produit du système d’évaluation lui-même, ce qu’André Antibi avait nommé “la constante macabre” (2003). Nous explorons les facteurs sémiotiques, anthropologiques et sociaux à l’origine du processus et nous proposons, in fine, des dispositifs d’évaluation plus efficaces pour l’enseignement primaire, secondaire et universitaire.
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